L’homme d’affaires Reginald Boulos continue de frapper fort. Son dernier poste sur le salaire minimum met l’État et le secteur privé face à leurs responsabilités à l’égard de la population qui croupit dans une misère noire.
» Nous voulons que le salaire minimum augmente. Nous demandons aux parlementaires de prendre en main ce dossier et ceci, sans démagogie. Le peuple ne peut plus attendre », écrit-il sur son compte Twitter.
Reginald Boulos exige que l’état respecte la loi sur le salaire minimum pour des révisions périodiques de celui-ci lorsque l’inflation dépasse 10% selon la législation haïtienne.
Dans son discours, celui qui se présente aujourd’hui comme l’architecte du mouvement de la troisième voie déclare aussi que« le secteur privé doit lui-même prendre le leadership pour volontairement augmenter de 10% le salaire minimum ».
Les nouveaux salaires minima, applicables à partir du 1er octobre 2018 varient entre 215 à 500 gourdes – dépendamment du secteur d’activités du salarié – pour une journée de travail de huit heures. Avec l’inflation de plus de 15% , le pouvoir d’achat de la population continue de diminuer alors que le dollar américain ne cesse de grimper.