Ce lundi 9 septembre comme annoncé, c’est l’ouverture officielle des classes en Haïti. Entre le Ministère de l’éducation Nationale et de la Formation Professionnelle et certaines maisons d’édition, c’est encore un véritable conflit ouvert à l’occasion de cette rentrée scolaire.
Parallèlement, cette nouvelle rentrée augmente aussi la pression sur le dos de la Police Nationale d’Haïti qui, comme chaque année, doit élaborer et exécuter un plan de sécurité spéciale y relatif.
Hier dimanche 8 septembre, la veille de la rentrée, une rencontre spéciale s’est tenue entre le Directeur Général a.i de la PNH, Normil Rameau et des responsables des différentes Directions et unités de l’institution chargées d’assurer la sécurité des citoyens.
Cette rencontre à laquelle ont participé le Directeur Central de la Police Administrative, Mario Aubergiste, le Directeur Départemental de l’Ouest, Godson Jeune, le Directeur de la Police Routière, Carmel Florant pour ne citer que ceux là, a permis aux responsables de réviser les stratégies mises en place pour sécuriser la population en générale et les élèves en particulier en cette période spéciale.
Les effets de ces rencontres commencent à se faire sentir. Ce matin, la présence policière est significative dans les rues. Dans presque toutes les intersections de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, des agents assurent la circulation des véhicules et piétons. Devant plusieurs institutions scolaires certains agents sont aussi remarqués.
Le travail des agents paraît plus compliqué à cause des mauvaises conditions des routes, aggravées notamment par les dernières averses abattues dimanche soir sur plusieurs régions du pays notamment sur la capitale haïtienne. Des piles d’immondices jonchent plusieurs rues de Port-au-Prince, à l’occasion de cette nouvelle rentrée scolaire.
Une rentrée qui s’avère également compliquer pour les parents en difficulté économique car aucune disposition n’est encore prise du côté du Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle en vue de subventionner, comme à l’ordinaire, les manuels scolaires.