Intronisée dans ses fonctions depuis le 8 septembre 2018 comme 94e titulaire du MAST, Marie Elise Brisson Gelin qui avait promis de contribuer effectivement à l’amélioration des conditions socio-économiques des jeunes, des femmes, des marchandes et enfants en mal de vivre, ne remet plus jamais les pieds au local du Ministère des Affaires Sociales et du Travail, ce, depuis environ 3 mois, selon Espady Vegaire, Président de l’Alternative Syndicale du Personnel du Ministère du MAST.
Toujours selon Espady Vegaire, président de l’ASP/MAST, structure créée au sein de ce ministère avec pour mission de défendre les droits des employés, la ministre a pris cette décision depuis l’avortement de la dernière séance de ratification de la politique générale du Premier ministre nommé Jean Michel Lapin. Elle aurait logé son bureau au local de l’ONM.
Depuis lundi, à l’appel de l’ASP/MAST, les employés du Ministère des Affaires Sociales et du Travail observent une grève générale. Toutes les activités y sont paralysées.
Cette grève est tenue pour forcer Marie Elise Brisson Gelin à regagner son bureau afin de continuer à accomplir la tâche pour laquelle elle avait accepté ce poste.
Autres objectifs de cette grève: exiger le payement des contractuels et les 4 mois d’arriérés sur les cartes de débit des employés, exiger au MAST de contribuer à l’augmentation des salaires par rapport à l’augmentation du coût de la vie entre autres.
« Notre lutte vise à faire de l’administration du MAST une administration honnête en chassant tous les escrocs qui prennent en otage toutes les opportunités au sein du MAST. Cette réalité que l’on doit nécessairement déracinée, s’est installée après le passage de l’ex-ministre Gérald Germain à la tête du MAST », précise Espady Vegaire.
« Tout le monde fuit le ministère. En plus de la Ministre, le Directeur Général, Rudy Hériveaux et le comptable en chef abandonnent aussi leur lieu de travail. Aucun dirigeant ou responsable n’est jamais présent pour servir la population ni les employés de l’institution. Cela doit cesser », conclut le président de l’ASP/MAST.