Si certains s’attendaient à voir toutes les activités paralysées ce lundi à cause de la grève lancée le week-end écoulé par le numéro 1 du parti UNIR-Ayiti, Clarens Renois, cet appel à la grève pour dénoncer la recrudescence de l’insécurité dans le pays n’a pas été respecté à la surprise générale.
Un échec innatendu pour son initiateur, quelqu’un de très modéré jouissant d’une bonne presse grâce à ses idées novatrices et sa façon éclairée de faire la politique, selon plus d’un.
Ce lundi 29 avril, malgré le mot d’ordre de grève, toutes les activités ont fonctionné comme à l’ordinaire. Les écoles sont les premières à ignorer la grève de Clarens Renois. Les banques commerciales, les station-services, le transport en commun et le commerce ont eux aussi fonctionné comme à l’accoutumée.
Même si la grève n’est pas respectée, mais son but: dénoncer l’insécurité qui s’installe dans le pays, reste une initiative citoyenne louable, mais mal comprise par ceux dont elle visait défendre le bien être, de l’avis de certains observateurs.