Un violent incendie s’est déclaré à la rue Émile Nau, Delmas 33, dans la soirée du 16 au 17 mai au marché de vêtements.
Le constat est choquant. Il est encore pire lorsque certains marchands croient dur comme fer qu’il y aurait une main cachée derrière cet incendie.
Ici, on y voit des morceaux de tôles sous le poids de la chaleur, des guérites totalement carbonisées. Le feu a presque tout ravagé.
Une commençante en sanglot n’a pas de mots pour décrire sa douleur. Dans sa voix, une désolation extrême se mélange à une rage contre les autorités du pays. « Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter un tel sort », se demande-t-elle.
Brûler les marchés dans un pays devient une tradition pour des raisons politiques entre autres. Pour des questions de contrôle de territoire, des gangs pillent et brûlent des marchés. Parfois ce sont de simples accidents.
