Depuis son transfert le 16 août dernier dans une prison civile du département de l’ouest, le repris de justice et ancien caïd de Village de Dieu, Arnel Joseph, jouit d’un véritable « laisser aller », l’habilitant à utiliser comme bon lui semble, son téléphone portable.
Le Directeur Exécutif du Réseau National de Défense des Droits-Humains, Pierre Espérance, au micro de Juno7, révèle des informations pertinentes concernant un plan d’évasion orchestré par ce chef de gang et ses acolytes de l’extérieur, faisant référence à des hommes politiques et d’affaires très puissants, ceux pour lesquels travaillaient Arnel Joseph.
« Arnel a laissé la DCPJ sur ordre du parquet de Port-au-Prince. Aujourd’hui, il est en contact permanent avec ses alliés de sa cellule étant. Il fait actuellement des démarches pour trouver de l’argent en vue de mettre à exécution un plan d’évasion. Privilège qu’il n’a pas pu jouir lorsqu’il était sous le contrôle de la DCPJ« , informe Pierre Espérance.
« C’est un problème grave lorsqu’on sait que ce type, impliqué dans des activités criminelles et louches, n’est pas placé sous haute surveillance à l’intérieur d’un centre d’incarcération », déplore le défenseur des Droits Humains qui assimile cette décision à une sorte de complicité de la part de l’Administration Pénitencière Nationale.
Ainsi, demande-t-il au Directeur de la Police Nationale d’Haïti, Michel-Ange Gédéon de passer des instructions formelles au Directeur Central de l’Administration Pénitencière Nationale, Noël Charles Nazaire, afin de prendre toutes les dispositions qui s’imposent en vue d’éviter l’impensable.