Jude Célestin, candidat malheureux à la dernière présidentielle, condamne avec rigueur l’assassinat odieux de Jovenel Moïse.
Le concurrent immédiat de Jovenel Moïse à la présidentielle de 2016, Jude Célestin, dans une note de sympathie, dit avoir appris avec la plus grande consternation le crime odieux perpétré à l’aube du mercredi 7 juillet 2021 sur la personne de Monsieur Jovenel Moïse ainsi que la tentative d’assassinat sur la personne de son épouse Mme Martine Moïse, en leur résidence privée à Pèlerin 5.
« Mon respect de la vie humaine et mon adoption de la gestion pacifique des rapports professionnels et politiques m’inspirent et m’imposent un rejet catégorique de toute forme de violence »,écrit le politique en condamnant « sans équivoque et avec la dernière rigueur cette escalade de barbarie et de cruauté qui, depuis quelques temps, fait couler le sang de tant de compatriotes ».
»La mort d’un homme c’est la mort de l’homme », écrit-il tout en profitant de cette circonstance dramatique « pour rappeler à la mémoire et au souvenir de la nation l’assassinat périodique et insensé de policiers dévoués à la cause de la sécurité publique, l’exécution sommaire du bâtonnier De l’ordre des avocats de Port au Prince Maître Monferrier Dorval, les tueries récentes de Delmas 32, de Christ-Roi et du Bel-Air, la liquidation de militants politiques et de journalistes, notamment Marie Antoinette Duclaire et Diego Charles, jusqu’à cette ignominieuse exécution planifiée de ce mercredi 7 juillet ».
En cette circonstance, Jude Célestin, opposant au régime, adresse ses sympathies aux parents et alliés de toutes les victimes de cette folie criminelle en les invitant à partager avec lui l’espérance commune d’une prompte renaissance des institutions démocratiques et républicaines et d’une prise en charge plus méticuleuse de la justice et de la sécurité publique par des dirigeants plus responsables et couverts de l’onction populaire.
Le Conseil de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) stupéfait
Dans une note de presse le Conseil se trouve consterné devant ce crime odieux et lâche perpétré contre le Président et la
Première Dame, Martine MOÏSE qui en est sortie grièvement blessée, dans des conditions
troublantes non encore élucidées. Aussi, le Conseil profite-t-il, pour présenter ses sympathies les plus émues
aux membres de sa famille, ses amis, ses collaborateurs, ses sympathisants et au peuple haïtien éplorés par son départ prématuré.
Parallèlement, il dit espérer vivement que toutes les autorités compétentes du pays se joindront et prendront toutes les
dispositions nécessaires pour que les auteurs, co-auteurs et complices de cet acte révoltant
soient recherchés, jugés et punis conformément à la loi.
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Le taux de référence calculé par la BRH pour ce samedi 10 juillet 2021