153 dossiers traités, 32 classés sans suites, 116 réquisitoires définitifs et 23 d’informer rendus, 8 libérations effectuées, 10 dossiers acheminés au correctionnel, quelques éléments quantitatifs des actions posées par le parquet de Port-au-Prince pour ce mois de mars.
« Nous avions 34 sièges au correctionnel pour ce mois et ce résultat est l’œuvre de la collaboration des substituts, 23 au total, et de tous les acteurs travaillant au sein du parquet » se réjouit Paul Eronce Villard qui conseille aux autres institutions de suivre l’exemple du parquet en vue de donner plus de résultats.
Les cas de détention préventive prolongée ont diminué considérablement ces derniers jours grâce aux efforts du parquet via le quota de dossiers traités chaque mois depuis décembre 2018, selon le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince Paul Eronce Villard.
De février à date, le nombre de personnes en situation de détention illégale est passé de 4414 à 3921 prisonniers. « Une grande première depuis 10 ans, se réjouit le commissaire Paul Erronce Villard ».
Réagissant au phénomène de l’insécurité qui prévaut dans le pays notamment à la capitale haïtienne ces derniers temps, le commissaire du gouvernement près le tribunal de Port-au-Prince, Paul Eronce Villard a fait savoir qu’un simple commissaire du gouvernement ne peut à lui seul résoudre ce problème crucial.
Pour être résolu, ce problème pluridimensionnel doit être abordé au plus haut sommet de l’Etat, a déclaré le chef du parquet qui a exprimé son regret de voir qu’un tel dossier soit traité sur la place publique.