Selon l’Institut de la protection sociale et de la recherche, il y a environ 150 enfants qui traversent quotidiennement la frontière et beaucoup d’entre eux sont menés par des passeurs.
Jeudi, l’Institut du Bien Etre Social et des Recherches (IBESR) a lancé une mise en garde en vue de stopper le trafic d’enfants haïtiens à la frontière, une activité illégale très fréquente dans la région. Les enfants ciblés par ce phénomène sont en bas âge, a précisé Filicien Rolbert, employé l’IBESR .
« Notre travail consiste à protéger les enfants, surveiller et contrecarrer toute action ayant rapport au trafic d’être humain au niveau des points frontaliers « , a déclaré le responsable.
Pour sa part, Rolbert a aussi rappelé que la République dominicaine « est réputée comme étant la plus grande exportatrice d’organes dans le monde « . D’où la nécessité pour lui d’être plus attentif à ce stade.
La traite des êtres humains touche plus de 20 millions de personnes dans le monde et s’avère être un commerce illégal dénoncé par les organismes de droit de l’homme. Les personnes vendues sont souventes fois réduites en exploitées ou esclaves sexuels. Parfois, elles sont livrées au travail forcé. Leurs organes sont aussi trafiqués.
En décembre dernier un comité binational pour la protection des enfants dans les zones frontalières entre Haïti et la République dominicaine a été créé à la suite d’un forum qui a réuni les acteurs de la chaîne de défense des enfants des deux pays.
Jeff Rinvilien
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