Haiti: Malgré l’interdiction du MCI, l’essence coule dans les gallons jaune à Carrefour

Haiti: Malgré l’interdiction du ministère du commerce et de l’industrie, l’essence coule dans les gallons jaune à Carrefour et à Gressier

Les interventions du Ministère du commerce et de l’industrie qui dans une note a menacé de « fermer automatiquement et jusqu’à nouvel ordre » toutes les stations à essence vendant des produits pétroliers dans des gallons sont limitées. Certaines pompes à essence ne semblent pas prendre au sérieux cette nouvelle disposition car à Carrefour et Gressier plusieurs pompistes ont été remarqués en train de vendre dans des gallons malgré l’interdiction du MCI.

Moins de 72 heures après la publication de la note du ministère du commerce et de l’industrie le 14 juillet, nos reporters ont signalé que dans les communes de Carrefour et Gressier, plusieurs stations ont été remarquées en train de vendre des produits pétroliers dans des gallons.

Dans sa note, le ministère a rappelé que « l’achat et la vente en gallon ou dans tout autre récipient innaproprié des produits pétroliers tels que la gazoline et le diesel sont interdits » et a menacé de « fermer automatiquement jusqu’à nouvel ordre toute station à essence qui ne se conforme pas à cette disposition. »

Soulignons que le MCI, sous la supervision du ministre Ricardin ST-JEAN , a dépêché ce lundi 18 juillet une équipe, pour des visites d’inspection surprise dans certaines stations à essence à Pétion-Ville, Delmas et Canapé-Vert, en vue de vérifier le niveau d’application de la disposition par les stations à essence. Au terme des ces visites surprises, un pompiste a été arrêté et des scellés ont été apposés sur plusieurs pompes par les officiers judiciaires qui accompagnaient les techniciens du MCI.

Des interventions qui sont pour l’instant limitées, car les reporters de Juno7 ont pu vérifier que des particuliers ont continué à s’approvisionner en carburant dans des gallons les 15, 16,17 et 18 juillet en cours. Le MCI avait pourtant précisé dans sa note que les institutions publiques et privées qui nécessitent un approvisionnement desdits produits sur place « doivent faire accompagner leurs représentants d’un mémo de commande dûment scellé et signé par une personne autorisée. » Ces acheteurs n’avaient cependant pas de mémo.

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