Comme prévu, l’opposition dit démocratique a foulé le macadam ce vendredi pour continuer d’exiger le départ de Jovenel Moïse, l’installation d’un gouvernement de transition avec pour missions spécifiques d’organiser la conférence nationale, les prochaines élections entre autres.
En effet, la manifestation d’aujourd’hui qui a réuni quelques milliers de militants, toutes les branches confondues, donne une vue juste de la réalité sur le béton: la vraie force des petrochallengers sur l’échiquier de la mobilisation.
Une fois qu’ils ne prennent pas part à une manifestation, elle ne réunit automatiquement pas la grande foule. Et le constat était pour le moins visible ce vendredi.
La division existant au sein du secteur de l’opposition peut être bien l’une des causes de cette panne d’effectif constatée sur le macadam ce vendredi.
Pacha Vorbe, membre influent du comité exécutif de l’organisation politique, Fanmi Lavalas l’avait relaté sur une station de radio de la capitale ce vendredi en déclarant que son parti n’avait désigné aucune personnalité pour le représenter au sein du secteur dit démocratique et populaire. Donc, le malaise est évident.
Ce qui s’est passé aujourd’hui doit procurer à l’opinion une meilleure compréhension de la réalité politique en Haïti ces jours-ci. Il en est de même aussi pour l’opposition politique qui ne cesse de réclamer le tabula rasa alors que les principaux maîtres de la mobilisation en l’occurrence les PetroChallengers, réclament uniquement la reddition de comptes sur l’utilisation douteuse des fonds du programme d’aide au développement, PetroCaribe.