Deux séances (avortées) au Sénat de la République. Le premier ministre nommé Jean-Michel Lapin n’a toujours pas présenté sa déclaration de politique générale. Alors que les sénateurs de l’opposition exigent que le gouvernement soit formé en bonne et due forme, les proches du pouvoir exécutif eux brandissent la question de l’urgence nationale.
À la Chambre des députés, les proches du PHTK qui sont en majorité n’entendent plus continuer à jouer l’attentisme. Ils veulent passer à l’action. À en croire le député Alfredo Antoine Jr, la commission chargée d’étudier les dossiers du Premier ministre nommé et des membres de son cabinet a déjà terminé son travail.
Si ses collègues n’avaient pas encore agi, ce n’était pas en raison d’une contrainte légale mais plutôt à cause de l’incomplétude du cabinet ministériel. « Nous avons exigé que le pouvoir Exécutif complète le cabinet afin de ne pas donner prétexte aux quatre sénateurs de l’opposition » a confié le porte-parole du bloc majoritaire à la rédaction de Juno7.
Le député de Kenscoff annonce en ce sens que ses collègues vont écrire, dès ce mardi, au président de la Chambre pour lui demander de fixer la date pour la tenue de la séance de la présentation de la déclaration de politique générale du Premier ministre nommé. Il justifie cette position par le fait que les problèmes économiques, sociaux et politiques du pays doivent être adressés. Pour ce faire, dit-il, il faut qu’il y ait un gouvernement légitime.
« Le rapport spécial de la commission sera prêt d’ici mardi. Nous allons écrire au président Gary Bodeau pour lui demander de fixer une date pour la séance. Nous ne pouvons plus attendre un Sénat qui tergiverse. On en a marre de cette situation » a-t-il martelé.
