En silence, loin du contrôle des autorités haïtiennes, des compatriotes continuent d’être rapatriés dans des conditions inhumaines par les autorités dominicaines.
Pour le premier semestre de l’année en cours, pas moins de 52 510 haïtiens ont été transportés parfois contre leur gré vers les points frontaliers officiels et non officiels haïtiano-dominicains, selon ce qu’à révélé les observateurs du Groupe d’Appui aux Rapatriés et aux Réfugiés, GARR.
Sur ces 52 510 cas de rapatriement, 12374 ont été effectués au cours du mois de juin 2019. Une augmentation de plus de 23.5 % par rapport aux mois antérieurs, selon le Groupe d’Appui aux Rapatriés et aux Réfugiés qui parle de 109 mineurs non accompagnés et 700 retournés spontanés recensés parmi les 52 510 rapatriés.
Les rapatriés font objet de bastonnades, d’extrêmes violences et de dépossessions de leurs biens lors de leur transfert vers Haïti. Les traitements sont les mêmes pour tous, garçons, femmes ou enfants, confirme le GARR.
