Les autorités sanitaires ont indiqué que la surveillance épidémiologique est intensifiée pour détecter la population à risque et mettre en œuvre des mesures de santé publique, y compris une campagne de vaccination qui devrait avoir lieu en 2018. Le pays a enregistré près de 350 cas probables de diphtérie en 2017 avec au moins 45 décès, rapporte un journal jamaïcain.
Les signes et les symptômes peuvent varier de légers à graves. Ils commencent généralement deux à cinq jours après l’exposition et les symptômes apparaissent souvent progressivement, en commençant par un mal de gorge et de la fièvre. Cela peut entraîner des difficultés respiratoires, une insuffisance cardiaque, une paralysie et même la mort.
Selon les autorités, il y a eu 348 cas probables signalés au cours de l’année, avec une augmentation des cas observés au dernier trimestre de 2017 par rapport au trimestre précédent.
Le ministère de la Santé publique et de la Population définit un cas probable en tant que personne, quel que soit son âge, avec une laryngite, une pharyngite ou une amygdalite avec des pseudomembranes adhérentes sur les amygdales, le pharynx et / ou les narines associées à un œdème cervical.
Ils ont indiqué que 59% des cas concernaient des femmes et 76% des enfants de moins de 10 ans.
La plupart des cas probables ont été signalés dans les départements d’Artibonite et de l’Ouest et les autorités ont indiqué que cela était similaire à ce qui avait été observé en 2016 avec 70% des cas signalés dans les deux mêmes départements.
A lire sur le même sujet : Le Venezuela a cinq fois plus de cas de diphtérie qu’Haïti
[views]
