« Je pense que les sénateurs sont en train de fragiliser l’enquête relative aux 7 individus lourdement armés arrêtés à Port-au-Prince le 17 février dernier », a avancé le Directeur Exécutif du Réseau National de Défense des Droits-Humains, Pierre Espérance.
« C’est un dossier extrêmement sensible et la police Nationale,dans le cadre de son enquête, détient des informations importantes concernant notamment l’identité des individus qui étaient allés rencontrer les 7 étrangers à l’aéroport, l’heure de leur vol et la provenance de l’avion et des armes retrouvées à bord des véhicules où ils se trouvaient (…) », a révélé Pierre Espérance, pour cooborer ses dires.
Le Directeur exécutif du RNDDH dit comprendre clairement la stratégie des sénateurs qui selon lui, veulent régler cette affaire sur la place publique en exigeant des informations sensibles aux autorités de la police question de les mettre face à des grands manitous du régime Tèt Kale.
Le responsable du RNDDH déclare que le Palais National, la famille de l’ancien président Michel Martelly, des gens ayant des liens avec des sénateurs ont contribué à faire venir les étrangers au pays.
Des pressions ont été exercées sur les responsables de l’institution policière, a affirmé à Juno7 le
défenseur des Droits-Humains, Pierre Espérance qui critique les sénateurs qui veulent médiatiser ce dossier, alors qu’ils devraient aider à réparer cette insulte faite au pays avec la libération et le transfert aux Etats-Unis de ces individus.
Pour lui, le Directeur Général de la Police, dont l’attitude face aux sénateurs a été vertement critiquée par l’élu de l’Ouest, Jean Renel Sénatus, a agit en homme responsable en refusant de tout livrer à des sénateurs dont la réelle motivation pour certains n’était seulement d’avoir toute les vérités mais brouiller de préférence les pistes afin de détourner l’attention de la population , a-t-il dit.
