La séance de travail du Conseil Supérieur de la Police National à la salle polyvalente du sénat de la république sur l’entrée au pays des 7 étrangers arrêtés le 17 février en possession d’armes de guerre s’est terminée en queue de poisson.
À la base, le CSPN a jugé bon de ne pas communiquer aux sénateurs certaines informations jugées sensibles ayant rapport à la sécurité intérieure arguant que ces questions ne peuvent être débattues sur la place publique.
Une décision qui a mis le président de la commission justice et sécurité du sénat, Jean Renel Sénatus dans tous ses états. Ce dernier qui a indexé le Directeur Général de Police Nationale d’Haïti, Michel-Ange, a précisé que la commission s’attendait à avoir tous les détails concernant la venue en Haïti et le transfert vers les États-Unis des 7 individus dont 5 américains d’origine.
Le sénateur Sénatus qui avait révélé lundi que des parlementaires de la 50e législature possèdent des armes illégales, a informé que la commission a choisi de transférer le dossier dès ce mercredi par devant l’assemblée des sénateurs.
Le refus du DG de la PHN de fournir des explications sensibles à la commission a été soutenu par des sénateurs qui estiment que toutes révélations irresponsables de la part des autorités à cette phase peuvent bousiller l’enquête en cours et empêcher la justice de faire jaillir la lumière sur ce dossier en faisant taire les spéculations.
Comme beaucoup d’autres sénateurs contactés par la rédaction de Juno7, le président de la commission économie et finance, Jean Rigaud Bélizaire, pensent que la position du DG est correcte et c’est sur cette base que les pères conscrits ont tout fait mardi pour transférer le dossier par devant l’assemblée.