Le président du conseil supérieur de la police nationale, Jean Henry Ceant a réussi son premier grand test pour avoir pris des dispositions à temps pour permettre à la police nationale de mettre à exécution son plan d’opération à l’occasion de la grande mobilisation qui a rassemblé dans la capitale et des villes de province des dizaines de milliers de citoyens et citoyennes.
Le premier ministre Jean Henry Ceant a compris qu’en tant président du CSPN il devait se réunir avec le haut commandement de la police nationale à la veille des manifestations qui se sont déroulées un peu partout à travers le pays le 17 octobre pour dénoncer l’impunité et la corruption et exiger des explications sur l’utilisation des Fonds Petrocaribe. Jean Henry Céant a évité de commettre les erreurs de Jack Guy Lafontant les 6 et 7 juillet dernier qui lui ont coûté son poste de chef de gouvernement. Jack Guy Lafontant qui semble-t-il n’avait pas compris que la police nationale est en réalité la seule force disponible pouvant assurer la protection des vies et des biens.
La parfaite cohérence entre le président du CSPN, Jean Henry Céant et le haut commandement de la PNH est payante, Jean Henry Céant a réussi avec brio sa première grande épreuve grâce au savoir-faire du directeur général de la police nationale, Michel-Ange Gédéon. En effet dans un cours message diffusé sur la télévision d’Etat lundi soir, Michel-Ange Gédéon avait annoncé des dispositions pour protéger les vies et les biens de tous les citoyens sans distinction, il avait donné la garantie que la PNH ne privilégiera aucun secteur au détriment d’un autre.
Les agents de l’ordre se sont montrés très professionnels, ils se sont en général bien comportés. La journée du 17 octobre a été une réussite pour les organisateurs des manifestations qui se sont déroulées dans plusieurs régions du pays mais aussi pour le CSPN et le haut commandement de la police nationale.