En se prononçant sur les événements survenus dans les parages du Palais national le lundi 24 juin où plusieurs personnes ont été blessées lors d’une manifestation d’une frange de l’opposition, le Directeur Exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains, attire l’attention du Directeur Général de la PNH, Michel-Ange Gédéon sur une politique deux poids, deux mesures qu’il dit constater dans les enquêtes de l’Inspection Générale de la Police Nationale.
Pour étayer sa thèse, Pierre Espérance prend comme exemple type le récent cas de Dimitri Hérard, impliqué selon ses dires, dans le meurtre d’un citoyen au carrefour de l’aéroport le 10 juin dernier.
« Généralement l’IGPNH protège toujours les policiers ayant commis des bavures pourvu qu’ils aient des connexions politiques. Cette même entité, après enquête, n’hésite pas à sanctionner ceux là qui n’ont pas d’accointances politiques. C’est anormal »,déplore le défenseur des Droits Humains qui estime que des mesures conservatoires devaient être prises contre le nommé Dimitri Hérard, comme ça a été pour les policiers impliqués dans la bastonnade d’un manifestant à Pèlerin 5 le dimanche 9 juin.
S’agissant de l’incident du 24 juin, Pierre Espérance qui annonce une enquête afin de déterminer s’il y a eu effectivement morts d’hommes, en profite pour souligner à l’attention de Michel-Ange Gédéon l’implication des policiers de l’USGPN dans la sécurité des récentes manifestations organisées dans le pays, fait qui ne relève pas de la compétence de ces agents.
