Soixante-douze heures depuis le début de la grève des employés de la DGI, rien ne semble indiquer que la situation va s’arranger bientôt. Ce, malgré la rencontre ce jeudi entre une commission composée des représentants des grévistes et du Ministère de l’économie et des finances.
Concernant les revendications, elles sont nombreuses. Les employés grévistes exigent entre autres une augmentation de 300/100 pour tous les employés de la DGI, plus particulièrement les chauffeurs, manutentionnaires, les ménagères, les agents de sécurité, les gardiens. Outre l’exigence faite à l’État de leur accorder le statut particulier, les grévistes demandent également une carte de débit de 25 mille gourdes pour chaque employé.
La question de l’assurance fait également partie de leurs revendications. Couverts par l’OFATMA, ils réclament de l’État une autre assurance. Ils se plaignent du fait que l’OFATMA n’offre pas un service de qualité.
Par ailleurs, ils dénoncent l’inaction du directeur des ressources humaines de l’institution Wibert Mongerard. Ce dernier dont l’avis technique compte beaucoup pour le directeur général de l’institution conseillerait mal les autorités centrales de la DGI. Il ne défend pas leurs intérêts.
Contrairement au Directeur des ressources humaines, les grévistes dit reconnaître la bonne foi du directeur général de l’institution. Contacté par la rédaction de Juno7, Miradin Morlan affirme que les revendications des employés sont justes. C’est ce qui l’encourage à poursuivre les négociations avec les responsables du MEF.
Signalons que les employés grévistes ont boycotté le 95ème anniversaire de la création de l’institution. Aucune activité dont la traditionnelle messe prévue pour l’occasion n’a pu avoir lieu.
La rencontre de ce jeudi, selon les représentants des employés, a permis certes de discuter de certains griefs mais certains groupes restent sceptiques. Ce, en raison de l’absence d’un syndicat au sein de la DGI.
