En ce qui a trait aux situations politiques haïtienne et vénézuélienne, la coalition des Anciens Maires d’Haïti (CAMH) se dit indignée devant le manque de cohésion caractérisant la position des USA.
Dans un communiqué, la coalition des Anciens Maires d’Haïti (CAMH), fustige ce qu’elle appelle « les déclarations discriminatoires, racistes, colonialistes et esclavagistes de l’Ambassade des Etats-Unis en Haïti en ce qui concerne le processus électoral en Haïti. Le fait de proférer des menaces à l’endroit de tous ceux qui refusent de participer au processus électoral est un affront » à des citoyens haïtiens qui vont légitimement désavouer tout processus électoral que lancerait le pouvoir discrédité et impopulaire de Jovenel MOÏSE dont le mandat arrivera à terme le 7 février 2021″. Cette position des Etats-Unis selon la CAMH est arrogante et anti-démocratique.
« Cet affront des Etats-Unis vis-à-vis d’Haïti détruit, une fois de plus, tous les efforts des combattants pour la liberté qui ont légué à tous les Haïtiens des droits légitimes dignes et conséquents. La Coalition des Anciens Maires d’Haïti (CAMH) rappelle que les secteurs clés du pays ont déjà désapprouvé les manœuvres du président Jovenel MOÏSE en refusant de désigner leurs représentants au CEP »,écrit cette structure dans un communiqué.
Ce qui étonne le plus la CAMH, c’est le manque de cohésion des États-Unis en ce qui a trait à la situation d’Haïti. « Alors que les Etats-Unis disent soutenir la démocratie et les élections en Haïti, ils proposent, parallèlement, une transition aux Vénézuéliens »,souligne-t-elle dans ce communiqué tout en invitant l’Ambassade des Etats-Unis à respecter les droits du peuple haïtien de décider de son propre avenir et de définir ses propres projets.
Dans ce document portant la signature de Ralph Youri Chevry, Président; Nicolas Victorin; Vice-président ; Frantz Ulysse, Secrétaire général, la CAMH, au nom de la morale universelle, rappelle que l’Ambassade américaine doit accompagner le peuple haïtien dans sa quête de justice, dans sa lutte contre ce qu’elle appelle « l’insécurité instrumentalisée et le gangstérisme d’Etat ».
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