Le Hezbollah confirme la mort de son chef lors d’une frappe aérienne israélienne, intensifiant les tensions et les incertitudes dans la région.
Le Hezbollah libanais a confirmé la mort de son chef, Hassan Nasrallah, à la suite d’une frappe aérienne israélienne alors que des dirigeants du groupe se réunissaient dans leur quartier général de Dahiyeh, au sud de Beyrouth. Dans un communiqué, le Hezbollah a déclaré que Nasrallah « a rejoint ses compagnons martyrs » et a réaffirmé son engagement à « poursuivre la guerre sainte contre l’ennemi et en soutien à la Palestine. »
Cette attaque a également coûté la vie à six autres personnes et en a blessé 91, tandis que plusieurs immeubles d’habitation ont été détruits. L’armée israélienne a confirmé que des commandants clés du Hezbollah, dont Ali Karki, le commandant du Front sud, ont également été tués lors de cette frappe.
Parallèlement, l’Iran a annoncé la mort d’Abbas Nilforushan, un général de la Garde révolutionnaire, également ciblé par la même opération militaire. Dans une déclaration, le groupe militant palestinien Hamas a présenté ses condoléances au Hezbollah, soulignant les liens étroits entre les deux factions.
Nasrallah, à la tête du Hezbollah depuis plus de trente ans, a toujours décrit les actions du groupe comme un soutien essentiel pour le Hamas et les Palestiniens de Gaza. Sa disparition pourrait avoir des répercussions significatives sur les dynamiques de pouvoir au Moyen-Orient, alors que les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah se sont intensifiés depuis le début de la guerre à Gaza en octobre dernier.
Les frappes israéliennes récentes ont entraîné la mort de plus de 720 personnes au Liban, dont de nombreuses femmes et enfants. Des responsables israéliens envisagent une éventuelle invasion terrestre pour repousser le groupe militant. Dans ce climat de tension accrue, la situation reste volatile, et la communauté internationale observe de près les évolutions.
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