Le boxeur russe Maxim Dadashev a succombé aux blessures qu’il a subies lors d’un combat disputé vendredi soir dans l’État du Maryland, aux États-Unis.
Largement dominé par le Portoricain Subriel Matias, Dadashev avait reçu 319 coups, dont 266 étaient considérés comme des coups en puissance.
Après sa défaite, le boxeur de 28 ans avait été capable de se rendre par lui-même à son vestiaire. Souffrant d’une hémorragie cérébrale, il a immédiatement été transporté dans un hôpital en banlieue de Washington, où il a été opéré d’urgence pendant deux heures. Il avait ensuite été placé dans un coma artificiel, afin de faire diminuer la pression sur le côté droit de son cerveau.
Des ressemblances avec Adonis Stevenson
L’histoire du pugiliste russe n’est pas sans rappeler celle du Québécois Adonis Stevenson, qui avait dû être hospitalisé après son combat contre l’Ukrainien Oleksandr Gvozdyk, à Québec, le 1er décembre 2018.
Le Canadien d’origine haïtienne de 41 ans s’était effondré dans la douche, lui qui avait subi un K.O. au 11e round. Après deux interventions chirurgicales et plusieurs jours dans le coma artificiel, l’ex-champion du monde WBC des mi-lourds a pu rentrer chez lui à la fin du mois de mars et il poursuit sa réhabilitation depuis.
Contrairement à Stevenson, Dadashev ne s’est pas fait passer le K.O., c’est son entraîneur qui a fait arrêter le combat, malgré le fait que le Russe désirait poursuivre les hostilités.
«Je voyais qu’il était épuisé et lorsqu’il est revenu dans le coin [après le 11e round], ma décision était déjà prise, a dit McGirt. Je lui demandais son opinion par respect, mais ma décision était prise. Je ne voulais pas le laisser retourner dans le ring » soulignant qu’il avait pensé jeter la serviette après le neuvième engagement.
Avant ce combat fatidique, Dadashev avait compilé une fiche de 13-0-0, 11 K.O. en boxe professionnelle. Il avait également maintenu un dossier de 281-20 chez les amateurs, ayant notamment participé aux Jeux olympiques de Rio en 2016.
Source : Radio Canada