La pression internationale s’intensifie sur le président brésilien Jair Bolsonaro depuis les derniers incendies gigantesques qui continuent de ravager la forêt amazonienne il y a plusieurs jours.
Impuissant, le vendredi 23 août, le président a ordonné par décret, le déploiement de l’armée brésilienne dans ce vaste ensemble tropical pour « l’identification et la lutte contre les foyers d’incendies ». Pour une durée d’un mois, il ordonne aux gouverneurs des États concernés à recourir à l’armée pour aussi « des actions préventives et répressives contre les délits environnementaux ».
S’exprimant dans une allocution télévisée, il a dit considérer que le record du nombre d’incendies survenus cette année en Amazonie était dû à une sécheresse inhabituelle.
Dans un communiqué émis vendredi, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré qu’il était profondément préoccupé « à la fois par les dégâts immédiats qu’ils causent et par le fait que la sauvegarde des forêts est essentielle dans la lutte contre le changement climatique ».
« Dans le contexte de la crise climatique mondiale, nous ne pouvons pas nous permettre d’endommager davantage une source majeure d’oxygène et de biodiversité », a prévenu M. Guterres.
Dans la foulée, le président américain Donald Trump a dit s’être entretenu avec son homologue brésilien Jair Bolsonaro autour de la question. Il a déclaré avoir même proposé l’aide américaine pour lutter contre ces feux de forêt.
Au sommet du G7, la question agite. « Au cœur de ce G7 à Biarritz : le climat et la biodiversité. L’océan et la forêt qui brûle en Amazonie nous appellent. Il nous faut leur répondre. Et de manière concrète. Sur ces sujets, le temps n’est plus aux paroles, mais aux actes », lit-on dans un tweet du président français, Emmanuel Macron, publié ce samedi.