L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) déplore l’incident survenu à la CSC/CA et encourage une meilleure harmonisation entre les acteurs étatiques.
Dans un communiqué daté du 24 septembre 2020, l’Office de la Protection du Citoyen (OPC) dirigé par Renan HEDOUVILLE dit déplorer l’incident regrettable survenu au local de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) le mercredi 23 septembre 2020, au cours duquel des journalistes clairement identifiés ont été victimes d’agressions dans le plein exercice de leur fonction. Selon cette structure de promotion et de protection des droits humains, il s’agissait d’une incompréhension entre le Ministre des Travaux Publics, Transport et Communication, Monsieur Nader Joaséus et certains fonctionnaires de la CSCCA.
Puisque les événements ont failli également mettre en danger la vie du personnel et le local de cette prestigieuse institution indépendante, l’OPC dit s’étonner de voir que des Hommes d’Etat, investis de grandes responsabilités décident de résoudre certains conflits administratifs sur la place publique. Pour éviter de telles scènes à l’avenir, l’institution recommande aux autorités étatiques investies de pouvoir et les acteurs à résoudre les différends par le dialogue, la concertation dans l’intérêt de la population haïtienne tout en invitant les concernés à respecter les principes fondamentaux en matière du fonctionnement de l’administration publique et l’indépendance des institutions étatiques.
L’OPC condamne toutes formes de violence et d’intolérance
Parallèlement, l’Office de la Protection du Citoyen (OPC) en profite pour condamner toutes formes de violence, toutes formes d’intolérance enregistrées dans le pays et qui ne cessent de prendre des proportions très alarmantes
« L’OPC rappelle que la violence, l’intolérance constituent des entraves à la démocratie et à l’instauration de l’Etat de Droit. La violence et l’intolérance tuent la jouissance ou l’exercice des droits humains particulièrement les droits civils et politiques des citoyens et citoyennes reconnus par les instruments internationaux de protection des droits de l’homme »,conclut l’Office de Protection du Citoyen.
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