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INDDESC et d’autres organisations de droits humains dénoncent l’insécurité et réclament des mesures immédiates

INDDESC et d'autres organisations de droits humains dénoncent l’insécurité et réclament des mesures immédiates
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INDDESC, Justice et Solidarité, et ANCVDH exigent des actions urgentes pour rétablir la paix et protéger les droits fondamentaux.

Face à une insécurité galopante et à une gouvernance défaillante, l’Institut National pour la Défense des Droits Économiques, Sociaux et Culturels (INDDESC), l’organisme Justice et Solidarité (JS), ainsi que Action Nationale Contre les Violations des Droits Humains (ANCVDH) montent au créneau et appellent à des mesures urgentes. Dans une déclaration commune publiée le 22 novembre 2024 et signée par Daniel Simon (ANCVDH), Frédo Jean Charles (INDDESC) et Ebens Exantus (JS), ces organisations de défense des droits humains ont exprimé leur indignation et dénoncé les attaques violentes perpétrées contre la population haïtienne, notamment dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite.

Ces organisations qualifient la situation actuelle de guerre civile déguisée, les vies et les biens sont à la merci de gangs lourdement armés. Elles alertent sur les violations récurrentes des droits humains, exacerbées par une impunité généralisée et une faillite de l’État. En citant les principes fondamentaux inscrits dans la Constitution haïtienne de 1987 amendée, ainsi que dans des traités internationaux ratifiés par Haïti, elles rappellent que l’État a pour obligation première de garantir la sécurité et les droits fondamentaux des citoyens.

L’accès à des conditions de vie dignes – éducation, logement, santé et travail – est devenu un mirage pour de nombreux Haïtiens. L’inflation galopante aggrave cette précarité, mettant à mal les principes même de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Pacte International relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels, desquels Haïti est pourtant signataire.

Face à l’urgence, ces organisations appellent les autorités, notamment le Président du CPT Leslie Voltaire et le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, à renforcer la Police Nationale d’Haïti (PNH) et à prendre des mesures drastiques pour rétablir la paix. À défaut d’une réponse rapide, elles envisagent de mobiliser le peuple haïtien à une rébellion populaire pour protéger ses droits fondamentaux.

La déclaration se conclut par un cri d’alarme : « Vive le respect des droits humains ! ». Pour ces organisations, le rétablissement de la sécurité et de l’État de droit est une condition sine qua non pour éviter que le pays ne sombre davantage dans le chaos.
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