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Insécurité: panique dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, des tirs retentissent partout.
Un vent de panique règne depuis ce jeudi matin au niveau de la région métropolitaine de Port-au-Prince. Dans plusieurs zones dont Bel-Air, Champ de Mars, Marché Salomon, Tabarre, bas de Delmas et en Plaine, des tirs d’armes automatiques sont entendus. Une situation qui a suscité de la peur du côté de la population. Au centre-ville de Port-au-Prince, plusieurs écoles ont déjà relâché les élèves, certains parents s’empressent d’aller chercher leurs enfants.
En effet, les informations ont laissé croire que des individus lourdement armés ont été remarqués dans les parages du centre-ville de Port-au-Prince en train d’échanger des tirs avec des policiers. De fortes détonations sont entendues pendant plusieurs heures. Plusieurs rues de la région métropolitaine sont pratiquement vides. Les citoyens ont déserté pour éviter d’être victimes de balles perdues.
C’est une capitale haïtienne en ébullition. Depuis quelques années, on a pu constater que le pays est parti en vrille, notamment la capitale haïtienne contrôlée par des groupes armés qui font la loi au quotidien. Ils tuent, brûlent, pillent et enlèvent des personnes. Les autorités ont perdu le contrôle du territoire alors que la population ne sait à quel saint se vouer face à la dégradation du climat de sécurité, ajouté à cela l’augmentation du chômage, l’inflation et le manque d’accès aux services de base.
Des résidents de plusieurs quartiers ne cessent de lancer des SOS face à la violence des gangs qui terrorisent la population. À Port-au-Prince, la ville est encerclée par des groupes armés. À l’entrée sud de la capitale, considérée comme la route de la mort, trois groupes armés ont pris le contrôle de cette route nationale qui relie quatre autres départements (Sud-est, Sud, Nippes et Grand-Anse).
Les hommes de Izo contrôlent Village de Dieu, ceux de Ti Lapli ont la main mise sur Grand Ravine et les acolytes de Chrisla contrôlent Ti Bwa et Fontamara. Sans oublier que le nommé Bout Ba a pris le contrôle de Mariani depuis quelques mois.
Pendant ce temps-là, le pouvoir en place attend la venue d’une force multinationale pour combattre les gangs pendant que ces individus armés continuent de faire la loi, les policiers sont souvent assassinés par ces malfrats. Le peuple ne peut plus résister, les autorités concernées sont incapables de ramener l’ordre et le pays continue de s’effondrer.
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