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Le ministre des Affaires sociales, Georges Wilbert Franck, a procédé à l’installation du Dr Bléma Lorthé en tant que nouveau ministre de la Santé Publique. Lors de la cérémonie, le titulaire du MSPP a exprimé sa gratitude envers l’exécutif et a partagé son expérience ainsi que sa vision pour aborder les défis à venir.
« Je suis particulièrement sensible aux injustices et inégalités face aux soins de santé. Il y a une quinzaine d’années, je me suis engagé à soutenir les programmes de santé dans des zones qualifiées de déserts médicaux. Je ne puis m’empêcher de penser à ma plus vive expérience à Belle Fontaine, une localité située entre Pétion-Ville et Croix-Des-Bouquêts. Notre équipe a réparé une injustice sociale commise à l’encontre de plus de 40.000 habitants en y mettant en place un établissement sanitaire pour la première fois depuis l’existence de notre chère Haïti », a-t-il déclaré.
Dr Bléma Lorthé reconnaît que le pays traverse une période très difficile de son histoire. Face à de grands désastres humanitaires, politiques, écologiques et socio-économiques menaçant sérieusement la nation haïtienne, il est impératif d’agir tout en tirant adroitement les leçons de notre passé.
Cet état de fait, exacerbé par un contexte de mouvements de population, d’infrastructures sanitaires vandalisées ou dilapidées, d’insécurité généralisée, de fuite de ressources humaines qualifiées, et de réduction de l’appui de certains partenaires internationaux, montre les défis importants auxquels nous sommes confrontés en matière de santé publique.
« Conscients de cette réalité, il nous incombe de redoubler nos efforts dans une approche axée sur la priorisation et les résultats, la coordination et la synergie de nos financements et de nos interventions, l’utilisation rationnelle de nos ressources limitées, et une responsabilisation inébranlable dans tout le secteur et à tous les niveaux », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, il a annoncé que le MSPP entend assumer son leadership et, en étroite collaboration avec les acteurs concernés et nos partenaires internationaux, assurer un parfait alignement avec la politique sanitaire et les priorités du gouvernement, avec un souci constant d’auto-évaluation et d’adaptation, au besoin, de nos plans et de nos approches afin d’asseoir et de consolider, pendant cette transition, les bases pour un développement pérenne de notre système sanitaire a-t-il déclaré.
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