Ces frappes aériennes ciblées lancées dans la matinée de ce samedi 14 avril ont été coordonnées conjointement et exécutées sous les ordres de Donald Trump, Emmanuel Macron et Teresa May en riposte à l’attaque chimique présumée du 7 avril dernier dans la région de Douma reprochée au régime de Bachar Al-Assad qui a fait plusieurs victimes civiles.
Cette pluie de 103 missiles de croisières a visé spécifiquement un centre de recherche scientifique de Damas dont le but était de démanteler les armes chimiques en Syrie. 77 d’entre eux ont été interceptés par la défense antiaérienne de syrienne, s’est réjouit le général russe Sergueï Roudskoï qui minimise les dégâts matériels en affirmant que les bâtiments touchés étaient inutiles. « Cela témoigne de la grande efficacité de ces systèmes antiaériens de conception soviétique et de l’excellente formation du personnel militaire syrien entraîné par nos spécialistes », a lancé fièrement le général lors d’une conférence de presse à Moscou.
La tension entre la Russie et les pays auteurs de ces frappes est monté d’un cran. Un très mauvais présage pour les relations diplomatiques entre ces pays déjà instables ces derniers jours. La classe politique russe n’est pas restée indifférente. Elle qualifie de criminelle ces frappes qui seraient lancées sans l’aval du conseil de sécurité des nations-unies.
Pour sa part, Vladimir Poutine qui en appel à une réunion d’urgence du conseil de sécurité des nations-unies, estime qu’en agissant ainsi, l’occident a choisi de violer la Charte de l’ONU ainsi que les normes et principes du Droit international. De son côté, l’ambassadeur russe a Washington a affirmé que ces frappes sont une insulte au président russe et seront bien évidemment suivi de conséquences.
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