Des sénateurs dont Jean-Marie Junior Salomon, Jean Renel Sénatus et Dieupie Chérubin se sont présentés le lundi 20 janvier à leur bureau pour travailler sur des sujets d’intérêt général dont la recrudescence de l’insécurité.
« Le Sénat est mon lieu de travail. En tant que président de la Commission Justice et Sécurité du Sénat, je m’y rends afin de remplir mon devoir car le phénomène de l’insécurité prend chair à la troisième circonscription de Port-au-Prince« , a lâché le sénateur Sénatus rappelant que lui et ses collègues ont déjà organisé plusieurs séances de travail et des suivis seront faits incessamment, a-t-il garanti.
L’homme de loi croit dur comme fer que l’action intentée en justice contre Jovenel Moïse portera fruits et tout entrera dans l’ordre très bientôt.
« Aujourd’hui, le Sénat reste debout avec 2/3 de ses membres. Nous sommes là pour statuer sur les grandes affaires de l’Etat conformément à notre mission. Et Jovenel Moïse n’est pas seul maître à bord, contrairement à ce que plus d’un pense« , a souligné Jean-Marie Junior Salomon, l’autoproclamé président du Grand Corps en dépit du consensus de la semaine écoulée ayant abouti à la mise en place d’un bureau restreint pour administrer l’institution.
Dieupie Chérubin lui, a lancé un appel à ses collègues. Il leur demande de mettre de côté leurs divergences pour pouvoir aborder ensemble les urgences de l’heure dont le phénomène de l’insécurité.
Pour sa part, le sénateur Patrice Dumont, apporte son plein soutien à ses collègues dans leur bataille pour faire respecter ce que dit la loi en ce qui a trait à leur mandat. Il dit défendre ainsi une position de principe par rapport à une décision fantaisiste de Jovenel Moïse.
Pour sa part, le responsable de l’Observatoire Citoyen pour l’Institutionnalisation de la Démocratie, Rosny Desroches se dit préoccupé par la décision du chef de l’Etat. À la lumière de la constitution et du décret électoral, il rappelle que les sénateurs ayant obtenu le plus de voix aux législatives de 2016 n’ont pas encore bouclé leur mandat. Il n’y a aucune nécessité de les renvoyer, selon le professeur Desroches.