La Communauté internationale redoute un embrasement du Moyen-Orient à la suite de l’attaque de drones iraniens
Dimanche, premier jour de la semaine en Israël, les écoliers resteront chez eux. L’armée israélienne a annoncé la fermeture des écoles pour raisons de sécurité après les menaces de l’Iran de répliquer à l’attaque meurtrière menée début avril contre le consulat iranien à Damas, imputée à Israël.
Joe Biden, lui, a écourté son week-end pour les mêmes raisons. Fait inhabituel, le président américain « retourne à la Maison Blanche cet après-midi pour consulter son équipe de sécurité nationale sur les événements au Moyen-Orient », a annoncé son équipe dans un message diffusé à la presse samedi, sans donner plus de précisions.
Ces tensions font suite aux menaces de l’Iran contre Israël. La situation s’est encore aggravée samedi quand l’Iran a saisi le porte-conteneurs MSC Aries près du détroit d’Ormuz, l’une des voies maritimes les plus empruntées par la marine marchande. Les autorités iraniennes n’ont toutefois pas indiqué si cette opération était liée à leurs récentes menaces de représailles.
Les Etats-Unis ont appelé samedi l’Iran à libérer « immédiatement » le navire qu’il a saisi en l’accusant d’être « lié » à Israël. « Nous condamnons fermement la saisie par l’Iran dans les eaux internationales » du MSC Aries, « battant pavillon portugais et sous propriété britannique », a déclaré la porte-parole du Conseil de sécurité nationale Adrienne Watson. « Nous appelons l’Iran à libérer immédiatement ce navire et son équipage, composé d’Indiens, de Philippins, de Pakistanais, de Russes et d’Estoniens », a-t-elle ajouté dans un communiqué.
Israël s’est dit prêt à riposter à toute attaque de l’Iran, et a lancé de nouveaux raids meurtriers sur Gaza et échangé des tirs avec le Hezbollah libanais.
Le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz a également appelé l’Union européenne à placer sur la liste des « organisations terroristes » les Gardiens iraniens de la révolution, armée idéologique de la République islamique, responsables de la saisie du cargo.
Volant à basse altitude, les drones kamikazes iraniens sont difficiles à détecter. © AFP / Armée iranienne
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