Instauré à l’occasion de l’anniversaire de l’adoption en 1948, par les Nations Unies, de ce texte fondamental qu’est la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Ce 10 décembre 2017 qui marque les 70 ans de ce document, s’avère plus qu’un moment de célébration ; c’est aussi l’occasion de s’interroger sur l’application et le respect des Droits de l’Homme à travers le monde.
Dans un document publié récemment, on a mis l’accent sur certains points essentiels aux droits de l’homme, ils sont cités ci-dessous :
- La Déclaration universelle des droits de l’homme nous responsabilise tous.
- Les droits de l’homme sont pertinents pour nous tous, tous les jours.
- Notre humanité commune est enracinée dans ces valeurs universelles.
- L’égalité, la justice et la liberté préviennent la violence et maintiennent la paix.
- Chaque fois que et partout où les valeurs de l’humanité sont abandonnées, nous sommes tous en danger.
- Nous devons défendre nos droits et ceux des autres.
Rédigé dans environ 500 langues, l’humanité semble ne pas trop comprendre le sens et la profondeur du document en question. Ce qui suscite de nombreuses questions assez importantes. Les réponses pourraient causer un scandale mondial mais quelle serait le vrai rôle de la presse si on ne pose pas ces questions de réflexions à l’occasion de cette journée tant importante.
Ainsi l’ensemble de nos réflexions nous amène à sortir cette carte : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »
Premier article de ladite Déclaration, il s’accentue sur la Liberté, l’Egalité et la Fraternité. On se demande encore si le respect des Droits de l’enfant ainsi que des Droits de la femme se rangent aujourd’hui dans les priorités de la liste.
Cette réflexion est loin d’être ironique, quand on parle des droits de l’homme on souhaite bien nous faire croire par le mot homme on parle dans un contexte universel. Conscient du ridicule qui en découle de cette absurdité, ils tentent de corriger les erreurs en mettant en évidence le mot Humain qui englobe tous les hommes, femmes et enfants. Mais, on dirait que le machisme est encore bien plus que présent, sinon les femmes et les enfants ne sont pas des êtres humains.
Quand on considère récemment que l’Arabie Saoudite a octroyé sa citoyenneté à un robot soit de sexe féminin, dénommé Sophie et ce robot détient plus de droits que les femmes de ce pays.
Pourquoi faut-il repenser deux autres journées à cote de celle des droits de l’Homme ? Soit une pour les femmes le 8 mars et une autre pour les enfants le 20 novembre.
Autre fait ironique, comment parler de parler des droits de l’homme quand on réalise ce qui se passe en Lybie actuellement. En parlant des atrocités en Lybie, les membres du personnel haut placé dans la pyramide des penseurs des Droits de l’Homme sont loin de voir le racisme imminent sur les réseaux sociaux. On se rappelle de l’attaque de Charlie Hebdo en juin 2015, dans les heures qui suivent les vidéos ont été radicalement supprimées sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, on se lasse de voir les vidéos des atrocités en Lybie qui circulent depuis des semaines sur ces mêmes réseaux. Pourquoi donc cette différence ? Tous les noirs ne sont-ils pas égaux aux blancs ?
Devrait-on parler des Droits de l’homme quand on imagine la plus grande puissance au monde est dirigée par un xénophobe, raciste, islamophobe, méprisant et qui prêche l’armement de ses citoyens. Les saints patrons des Droits de l’Homme semblent ne pas trop comprendre la situation chaotique semée par la récente action du président à propos de Jérusalem.
Si on veut parler des droits de l’homme, nous devons pointer du doigt la France, pays ayant principalement instauré les droits de l’homme en 1789, qui aujourd’hui doit reconnaitre qu’elle a causé de nombreux tort à l’Afrique et à Haïti et plus récemment la Lybie. Elle doit faire preuve de respect des droits de l’Homme en acceptant de payer à Haïti et aux pays colonisés de l’Afrique, les dommages et intérêts pour les nombreux crimes qu’elle a commis sur ces peuples. Le gouvernement Français doit aujourd’hui réunir les moyens nécessaires pour se rendre en Lybie et arrêter ce qu’elle a subtilement initié de concert avec ses paires. Les anciennes Métropoles doivent repenser leur richesse qu’elles ont malhonnêtement acquises de la sueur des fronts et du courage des peuples colonisés et pourquoi ne pas penser à restituer tout ce qu’elles ont injustement dépouillé des pays de l’Afrique et de l’Amérique du sud.
Quand on considère les six points du dernier document relatif aux droits de l’homme qu’on a mentionné en début de texte, on conclura qu’ils n’ont pas atteint l’objectif pour lequel on les a écrit. Donc l’échec est évident pour les Nations Unis qui croient que les Droits de l’Homme est un outil important pour le monde. Comment l’admettre si les grandes puissances et les pays émergents ne cessent volontairement de violer cette compilation de document qui semble ne pas trop avoir de sens pour eux. Nos réflexions sont-elles injustes ou serait-ce l’ONU qui aura à repenser les choses ? De toutes évidences, quelque chose ne va pas pour le moment dans le monde et ce ne sont pas ces vulgaires qui apporteront le changement si les actions ne se posent pas équitablement.
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