Israël entre en guerre contre le Hamas qui a fait 700 morts dont 44 soldats, une trentaine de policiers et plus de 2200 blessés sur son sol lors d’une attaque terroriste et de nombreux otages.
Le bilan de l’attaque sans précédent du groupe terroriste Hamas s’alourdit plus de 24 heures après. Les médias israéliens rapportent que 700 morts dont 44 soldats, une trentaine de policiers et plus de 2243 blessés après cette attaque surprise perpétrée le samedi 7 octobre. Après les exécutions sommaires de femmes et d’enfants, des dizaines de personnes dont des citoyens américains, selon Gilad Erdan, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, ont été enlevées par le groupe terroriste du Hamas.
Le groupe terroriste palestinien du Hamas dans la Bande de Gaza a déclaré samedi qu’il avait lancé plus de 5 000 roquettes sur les Israéliens lors d’une attaque surprise qu’il a appelée opération « Déluge d’Al-Aqsa ». Le groupe terroriste a également franchi la barrière entourant la Bande de Gaza avec des dizaines d’hommes armés s’infiltrant dans les villes et communautés israéliennes.
Selon les médias du pays, il s’agit de la pire attaque meurtrière terroriste du Hamas contre l’État d’Israël. Alors que le pays compte toujours ses morts et soignent ses blessés, des combats font rage pour déloger les combattants du Hamas qui sont toujours sur le territoire d’Israel après avoir franchi la frontière de Gaza pour mener cette attaque surprise.
La violence qui parait insoutenable aux yeux du monde, a poussé des pays comme les États-Unis, la France ainsi que l’Union européenne à soutenir Israël tout en condamnant l’attaque. Les États-Unis, à travers Joe Biden, ont renouvelé le support entier de leur pays à l’État hébreu tout comme le président français, Emmanuel Macron. Ce qui ouvre une fenêtre pour une réponse dure à cette attaque du groupe terroriste Hamas.
Israël promet une riposte sanglante
Le cabinet de sécurité israélien a voté la nuit dernière pour officialiser l’état de guerre, ce qui permettra aux autorités de mener des « activités militaires significatives », a annoncé dimanche le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu qui avait déjà déclaré que le pays était en guerre. L’armée a déjà lancé l’opération «glaive de fer»
Alors qu’on commence à pointer du doigt une faillite des services de renseignement et de l’armée qui a permis au groupe terroriste d’avoir ce succès historique en attaquant lEtat hébreu, des voix dans la société israélienne exige un démantèlement des capacités militaires du groupe terroriste du Hamas par des frappes chirurgicales et une réponse militaire massive.
Dans le cadre de cette riposte sanglante promis par l’actuel gouvernement contre le groupe terroriste, des bombardements de l’État hébreu ont déjà commencé sur le territoire de Gaza. Des immeubles ont été pilonné par Israël. Au moins 370 Palestiniens ont été tués et 2 200 autres blessés à Gaza depuis samedi, a déclaré le ministère palestinien de la Santé. Un porte-parole militaire a laissé entendre que le pays pourrait tenter de prendre le contrôle total de la bande de Gaza pour la première fois depuis 2005.
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