En grande pompe, Jerry Tardieu et ses alliés lancent le mouvement EN AVANT ce samedi 3 Octobre 2020
Plusieurs milliers de sympathisants, surtout des jeunes, ont pris part avec engouement au lancement du mouvement politique EN AVANT dont Jerry Tardieu est le Coordonnateur National a.i. Devant une assistance nombreuse composée en majorité de jeunes enthousiastes, l’ancien parlementaire a présenté EN AVANT comme un mouvement politique centriste axée sur la justice sociale et la création d’emplois. La couleur orange arborée par les adhérents du mouvement donnait à la scène un caractère chaleureux et novateur.
Le nom EN AVANT a été inspiré de l’épopée de Capois-la-mort qui à Vertières s’était couvert de gloire en attaquant l’armée française sous les boulets et la mitraille aux cris de EN AVANT… EN AVANT ! Dans la conjoncture actuelle, le mouvement estime que se sont les patriotes les plus courageux qui doivent s’impliquer en surmontant leurs peurs et en se mettant EN AVANT. Ce mouvement entend mettre en selle d’autres profils sur la scène politique nationale. Toutefois Tardieu a aussi précisé que le mouvement était ouvert à toutes celles et ceux qui se retrouvent dans les combats de EN AVANT.
Ces combats incluent un état fort au service du citoyen et des plus démunis, une économie favorisant l’éclosion de milliers de Petites et moyennes entreprises, le droit de vote pour la diaspora, l’éducation gratuite, la sécurité, une justice indépendante, la production nationale et la lutte contre la corruption.
D’un autre côté, Tardieu a insisté sur le fait que EN AVANT n’est pas un mouvement électoraliste ni conjoncturel. Il a critiqué la décision unilatérale du Président Jovenel Moise de mettre sur pied un Conseil électoral non représentatif et inconstitutionnel. Selon lui, le double mandat confié au CEP de réaliser les élections et entériner une nouvelle constitution est IMPOSSIBLE et IMPENSABLE. Pour EN AVANT, le CEP est illégal puisqu’il n’a pas été installé dans les formes prévues par la loi et n’a pas prêté serment devant la cour de cassation.
Pour l’ex député, la crise sera totale dans quelques mois s’il n’émerge pas un compromis entre les forces politiques et la société civile. Ces forces doivent constater que le gouvernement n’a pas réussi, à date, à offrir un plan de sortie de crise bénéficiant de l’aval des secteurs représentatifs de la vie nationale. Dans la foulée, l’ancien parlementaire invite ces acteurs à rejoindre EN AVANT aux fins de proposer une formule de sortie de crise réaliste et consensuelle.