Le député de Pétion-ville a regretté que le Président Jovenel Moïse n’ait pas fait une adresse à la nation à la hauteur des enjeux du moment. Pour lui, le chef d’État a déclamé un poème avec des incantations, des généralités, une litanie de lieux communs, des déclarations d’amour à la patrie et des promesses habituelles.
Si dialogue, il doit y avoir, rappelle le député, il doit être d’abord et avant tout celui des secteurs organisés de la société et des partis politiques. Ceux-ci doivent dialoguer d’abord entre eux et en dehors de toute ingérence du Président pour décider eux-mêmes d’une proposition de sortie de crise ordonnée, pacifique et républicaine. Selon plus d’un, le Président Moïse a perdu sa capacité de convoquer les secteurs à la table de discussion voire d’influencer ces secteurs.
Devant l’urgence de l’heure, il a souhaité que les représentants de la vie associative se réunissent au plus vite pour définir une position commune sur le meilleur scenario de sortie de crise. Il fait référence à la société civile, le secteur privé, le secteur paysan, le secteur populaire, le secteur syndical, le secteur universitaire, les secteurs religieux et le secteur politique.