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L’ex-chef d’État, prix Nobel de la paix, laisse un héritage inoubliable marqué par son engagement pour les droits de l’Homme et la résolution des conflits internationaux.
Jimmy Carter, 39e président des États-Unis et figure emblématique de la diplomatie mondiale, est décédé ce dimanche 29 décembre à l’âge de 100 ans dans sa résidence en Géorgie. Sa fondation a annoncé la triste nouvelle, saluant une vie entièrement consacrée à la paix et à la justice.
Surnommé « le meilleur ex-président des États-Unis » par Time Magazine, Carter restera dans l’Histoire pour son rôle important dans la signature des accords de Camp David en 1978, qui ont réconcilié Israël et l’Égypte.
Issu d’une modeste famille d’agriculteurs, Jimmy Carter a débuté sa carrière en reprenant la ferme familiale après la mort de son père en 1953. Cet homme de conviction s’est ensuite lancé en politique en 1962, devenant gouverneur de la Géorgie en 1971. Lors de son investiture, il a marqué les esprits en déclarant que : « L’époque de la discrimination raciale est bel et bien révolue. »
Élu président en 1977, Carter a apporté un style de leadership austère et engagé. Il a créé le ministère de l’Énergie, réformé la fonction publique et nommé un nombre record de femmes et de minorités à des postes de responsabilité. Toutefois, il a souvent été confronté à l’opposition du Congrès et à un soutien populaire en déclin.
Après son mandat, Carter s’est imposé comme un médiateur international respecté. En 1994, il a contribué à désamorcer une crise nucléaire avec la Corée du Nord et a œuvré pour un cessez-le-feu en Bosnie-Herzégovine. En Afrique, sa fondation a combattu la maladie du ver de Guinée et soutenu des programmes de développement.
Son engagement lui a valu le prix Nobel de la paix en 2002, en reconnaissance de ses efforts pour promouvoir la démocratie et les droits de l’Homme. Il est ainsi devenu le seul président américain à recevoir cet honneur après son mandat.
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