Le duo Jorchemy Jean Baptiste et Pascal Adrien opte pour une dernière transition afin de remettre l’horloge national à l’heure de la stabilité.
Les débats dits fondés tout comme les tergiversations qui entourent la question relative à la fin du mandat du président Jovenel Moïse ne laissent pas indifférents Jorchemy Jean Baptiste et Pascal Adrien, coauteurs de « Toutouni ». Ces deux compères, dans une réflexion de quatre pages, défendent unanimement l’idée d’une transition politique – la dernière transition- dont la finalité sera la remise de l’horloge national à l’heure de la stabilité politique indispensable au développement socio-économique.
Ces deux hommes qui croient eux aussi que le président doit remettre l’écharpe le 7 février 2021 conformément à l’esprit des articles 134.1 et 134.2 de la constitution de 1987 amendée, souhaitent que cette transition soient le fruit d’un accord global car, écrivent-ils, « seule une anticipation responsable peut nous prémunir de la catastrophe annoncée ».
« Il est clair que des turbulences pointent à l’horizon. Les vieux démons ayant la vie dure, il est évident qu’un imbroglio politico-constitutionnel se dessine en filigrane, en plus de la facture déjà salée de la gestion catastrophique de la COVID-19 par l’État Haïtien. Le tableau est sombre. Les enjeux sont majeurs. Mais, rien n’est fatal. À nous d’anticiper sereinement !
Un accord est inévitable pour conjurer cette énième crise politique qui s’annonce. Voilà pourquoi nous, Jorchemy Jean Baptiste et Pascal Adrien, tirons la sonnette d’alarme dès aujourd’hui pour éviter le pire »,expliquent-ils.
Selon Jorchemy Jean Baptiste et Pascal Adrien, cet accord politique permettra d’éviter une crise politique aigue ajoutée à la crise sanitaire actuelle, d’éviter toute turbulence systématique préjudiciable aux indicateurs socio-économiques déjà au rouge, d’aborder, par un consensus national, les grands chantiers relatifs au changement de la Constitution, la réalisation des grands procès (PetroCaribe, La Saline et autres), d’initier le dialogue national, d’adopter un plan de développement socio-économique pour les 25 années à venir entre autres.
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