Joseph Lambert appelle les signataires du PEN à prioriser de préférence un grand accord politique dans ce contexte de rapprochement avec Ariel Henry.
Moins de 24 heures après que son représentant, Me Anibal Coffy ait décidé d’abandonner une réunion préparatoire à la signature de l’accord proposé par le PM Ariel Henry entre les signataires du PEN, le SDP et d’autres partis politiques, Joseph Lambert revient à la charge et leur demande de voir plus grand en priorisant un grand accord politique.
Dans une note, le président du Sénat précise que le sénat de la République l’a désigné comme Président provisoire. Par un protocole daté du 9 juillet 2021, le sénateur du Sud-est avance qu’ils avaient ouvert un plaidoyer en faveur d’un pouvoir exécutif bicéphale dans lequel le Premier ministre Ariel Henry devrait me rejoindre. Ce qui n’est tout a fait pas le cas à présent.
Les circonstances difficiles qui ont contrarié vos efforts ont aussi amené de nouveaux temps politiques qui, probablement, ont conduit certains d’entre vous à envisager de nouveaux choix ou de nouvelles orientations, a indiqué Joseph Lambert. Mais il est indispensable dans ce contexte que nous continuions à nous parler, car en l’espèce, il ne s’agit d’avoir aucune naïveté sur ce qui a pu refaire le lien avec les positions que nous avons combattues ensemble dans un passé récent.
« Je continue avec d’autres la mise en commun qui doit se poursuivre en vue de parvenir à ce grand accord politique sur lequel nous nous sommes engagés. Notre situation actuelle que nous appelons improprement crise s’est construite lentement dans la paresse de nos acteurs et notre génération qui a le devoir de faire autrement. C’est l’exigence de l’heure », a-t-il écrit.
Joseph Lambert les a exhortés ensuite à exposer sans cesse leurs réflexions, leurs propositions, leurs initiatives et leurs actions, pour créer ensemble cet espoir d’une Haïti qui retrouve confiance dans son avenir, et qui saura aussi répondre à l’attente de notre société. C’est ainsi que le futur pourra appartenir au dialogue, au vivre ensemble, à la responsabilité partagée et non à la crise.