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Politique

Joseph LAMBERT conseille au chef de l’Etat d’initier un dialogue avec tous les secteurs pour éviter le chaos

Joseph Lambert

Le président du Sénat de la République, Joseph Lambert a fait cette déclaration sur les ondes de Radio Vision 2000 ce 19 novembre. Il analysait la situation socio-politique actuelle du pays à l’espace Invité du jour.

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Dans ses déclarations, Joseph Lambert admet que le pays traverse une situation politique délétère et que le pouvoir exécutif dont il est proche est dans l’œil du cyclone. Et selon lui, la solution passe par le dialogue.

« Il faut initier un pré-dialogue entre les trois pouvoirs qui mènera vers un dialogue national en vue de dégager des pistes de solutions comme un pacte de gouvernabilité. Une telle démarche pourra atténuer la situation de tension qui prévaut dans le pays» a-t-il déclaré.

Il reconnaît, en revanche, qu’une telle initiative ne pourra pas remplacer les États généraux sectoriels.

« Le président ne doit pas rester confiné dans son Palais sans entreprendre ce dialogue », a-t-il admis.

Reconnaissant que les manifestants ont le droit de faire passer leurs revendications, garanti par la constitution, le sénateur du Sud-est ne comprend pas toutefois pourquoi ils exigent le départ du président de la République. Selon lui, changer de président ou de gouvernement ne fera pas bouger pas les choses.

Selon lui, c’est la tradition politique haïtienne qui veut que les acteurs, avec la complicité de certains secteurs économiques du pays, optent pour une logique destructrice en demandant le départ du président avant la fin de son mandat.

Réagissant au dossier PetroCaribe, Joseph Lambert estime qu’il ne s’agit plus d’une affaire administrative mais politique. Ce dossier est dénaturé par certains politiciens et d’autres secteurs.

Il invite ceux qui veulent faire passer leurs revendications à être malins. Car estime-t-il certains secteurs politiques cherchent toujours à récupérer ce genre de mouvements.

« Ceux à qui profitent économiquement et politiquement ces mouvements ne participent jamais aux manifestations de rues. Ce sont ceux qui ont des connexions avec le « blanc », qui se rendent à Washington, à Miami pour planifier l’avenir du pays.

Le président du Sénat croit aussi que l’acte de Moïse Jean Charles de hisser un drapeau rouge et noir à Vertières s’inscrit dans cette même logique.

Réagissant à la décision du président de la République de ne pas se rendre au Cap-Haïtien dans le cadre de la commémoration des 215 ans de la bataille de Vertières, Joseph Lambert estime que le chef de l’Etat a eu une une attitude correcte.

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