En ce qui a trait à la fin du mandat du président Jovenel Moïse, le président du Sénat Joseph Lambert s’excuse et défend le respect de l’article 134-2 de la constitution .
Port-au-Prince , Haïti .- Les sénateurs restants ne sont pas parvenus à adopter une position commune autour de la fin du mandat du président Jovenel Moïse. Après deux rendez-vous non tenus sur les réseaux sociaux le dimanche 7 février, le président de ce corps, publie une note pour s’excuser et prendre position par rapport à l’article 134-2 de la constitution.
« Aussi, me vois-je obligé de m’excuser auprès de la population parce que je ne peux pas lui apporter une parole inachevée en cette période d’accélération de l’histoire avec les derniers événements survenus dans la frayeur des foyers et le désarroi de la classe politique », lit-on dans la note di sénateur Joseph Lambert, président du sénat de la République.
Analysant de prêt la fragilité de la conjoncture politique, Joseph Lambert, se positionne en faveur de l’application de l’article 134-2 de la loi mère. Il le dit ouvertement en voulant s’accrocher au respect des principes démocratiques. Toutefois, il dit regretter de n’avoir pu trouver une position commune de ses collègues. Selon nos informations, lors d’une rencontre au Sénat, seulement 3 sénateurs dont Joseph Lambert étaient favorables à l’application de l’article 134-2.
« Je regrette de n’avoir pas pu trouver une position commune de la part des Sénateurs de la République. Nous nous sommes concertés et nous n’avons pas pu aboutir à une conclusion qui tranche la polémique des interprétations.
Aussi, me vois-je obligé de m’excuser auprès de la population parce que je ne peux pas lui apporter une parole inachevée en cette période d’accélération de l’histoire avec les derniers événements survenus dans la frayeur des foyers et le désarroi de la classe politique »,écrit l’élu du Sud-Est rappelant que les prochains jours de toute évidence seront sombres et le chaos est imminent.
Enfin, l’agronome Joseph Lambert dit rester debout au chevet de son pays. « Je continue de parler aux uns et aux autres jusqu’à l’ultime tentative qui sortira HAITI de l’impasse »,poursuit-il.
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