À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, l’ONU appelle à un changement radical.
L’Organisation des Nations Unies, consciente que la dégradation de l’environnement est une question d’importance majeure qui affecte le bien-être des populations et le développement économique à travers le monde, avait désigné le 5 juin comme Journée mondiale de l’environnement. À cette occasion, le secrétaire général, Antonio Guterres a délivré un message en appellant à modifier profondément nos modes de production, de consommation, nos modes de vie pour « un avenir vert et résilient ».
« Le message que la nature nous envoie est on ne peut plus clair. En abîmant le monde, nous courons à notre propre perte. La dégradation des habitats et l’appauvrissement de la biodiversité s’accélèrent. Les perturbations climatiques sont de pire en pire. Les incendies, les inondations, les sécheresses et les supertempêtes sont plus fréquents et plus destructeurs. Les océans se réchauffent et s’acidifient, détruisant les écosystèmes coralliens », a-t-il écrit.
«Et maintenant, a-t-il souligné, un nouveau coronavirus fait rage, en dévastant sur son passage notre santé, nos moyens de subsistance. Si nous voulons prendre soin de l’humanité, nous DEVONS prendre soin de la nature ».
Un avenir vert et résilient
Pour le secrétaire général de l’ONU, le moment est venu pour la communauté mondiale d’opérer un tournant radical. « Nous devons repenser nos manières d’acheter et de consommer. Adopter des habitudes et des modèles agricoles et commerciaux durables. Protéger les espaces sauvages et la faune qui existent encore. Et faire en sorte que l’avenir soit vert et résilient. Nous devrons reconstruire en mieux, et redonner à la nature sa juste place, au cœur de notre processus de décision », a-t-il indiqué tout en rappelant que le moment est venu de donner la priorité à la Nature.
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