« Jovenel Moïse mete granmoun sou ou! », la recommandation d’Arios Jean-Charles, vice-président et porte-parole de Bouclier au chef de l’Etat.
La résurgence du phénomène de l’insécurité dans le pays, provoquant une vague d’assassinats dans le département de l’Ouest ces derniers temps, soulève colère et indignation chez la population . Des personnalités de tout horizon crachent leur frustration demandant au chef de l’État de prendre ses responsabilités pour freiner cette machine infernale qui sème le deuil au sein des familles haïtiennes de jour comme de nuit.
Dans une interview accordée à Juno7, Arios Jean-Charles, vice-président et porte-parole de la plateforme Bouclier, met le le chef de l’Etat face à ses responsabilités dénonçant ainsi un véritable laisser-faire et une politique de pure nonchalance à l’égard des bandits armés dont certains, dit-il, sont financés par des hommes politiques n’ayant aucun souci pour le bien-être de la masse populaire en détresse.
« Il est tant que cela cesse car ça va très mal. Jovenel Moïse, mete granmoun sou ou pou dirije peyi a. Le peuple veut se sentir en sécurité et il le demande. Débrouillez-vous monsieur le président! »,martèle l’homme politique avec un sentiment de ras-le-bol.
Pour Arios Jean-Charles, la situation de tension constante qui règne dans la vallée de l’Artibonite est insupportable. Elle dure déjà trop et la population, notamment les paysans en souffrent énormément.
« Cela fait plus de deux ans que des hommes armés prennent en otage le département. Le gang de Savien dirigé par Odma ainsi connu, pille, tue, viole et terrorise les paisibles citoyens. À cause de cela, la route nationale #1 est aujourd’hui infréquentable. C’est plus qu’anormal. Où sont passés le CSPN, le gouvernement et le directeur départemental de la police de l’Artibonte ? », se questionne Arios Jean-Charles qui pense qu’il y a des gens qui ne sont plus à leur place aujourd’hui demandant au président Jovenel Moïse de prendre les dispositions nécessaires.
S’agissant spécifiquement du président du CSPN, le porte-parole de Bouclier encourage le président à le remplacer par quelqu’un qui maîtrise bien la configuration politique et sécuritaire du pays, afin de donner aux bandits ce qu’ils méritent vraiment, rémémorant l’assassinat tragique et regrettable du professeur Monferrier Dorval, chez lui, par des malfrats.