La police kényane a tabassé ce mercredi 29 juillet la députée Patricia Mutheu, membre de l’Assemblée du comté de Nairobi.
Nairobi, Kenya.- Sur une photo devenue virale sur les réseaux sociaux ce mercredi 29 juillet, on aperçoit 4 policiers munis de matraque en train de violenter une femme. Pas n’importe laquelle. La victime est en fait, Patricia Mutheu, une députée de l’Assemblée du comté de Nairobi.
Le haut-commandement de la police du pays a essayé au départ de minimiser l’incident. A la suite du flot de critiques qui s’en est suivi, elle a tenté de se justifier en précisant que la police a été déployée à l’Assemblée du comté de Nairobi pour disperser les législateurs. Ces derniers ont engagé une procédure en destitution, jugée illégale, contre le président de l’Assemblée.
Afin de calmer les esprits à la suite de vives critiques sur les réseaux sociaux, les autorités policières kényanes annoncent l’ouverture d’une enquête préliminaire pour déterminer le rôle des 4 policiers dans cet incident. « Certaines personnes ont été contactées » lit-on dans un communiqué publié quelques heures après les faits.
En réaction, Amnesty International-Kenya a exigé que les poiliciers soient punis pour cet acte barbare.
What needs to be done for the police to effectively serve Kenyans? Tune in to @SpiceFMKE tomorrow morning to hear our ED, @irunguhoughton and Mlango Kubwa MCA Patricia Mutheu, discuss whether we can force the police to serve. #policebrutalityke pic.twitter.com/3TaXnbaGg0
— Amnesty Kenya (@AmnestyKenya) July 29, 2020
La victime a simplement réagi sur Twitter avec ces mots : « Keep it real… Not afraid of making enemies » (Restez réaliste… N’ayez pas peur de vous faire des ennemis). »
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