Kodak Black, le rappeur américain d’origine haïtienne, arrêté pour possession de cocaïne et d’autres accusations.
Le journal américain NBC a rapporté que le rappeur Bill Kapri connu sous le pseudonyme Kodak Black a été arrêté ce jeudi 7 décembre dans le sud de la Floride, aux États-Unis. Selon les dernières informations, il a été incarcéré à la prison du comté de Broward pour possession de cocaïne, falsification ou fabrication de preuves matérielles et stationnement ou arrêt inapproprié d’un véhicule, selon les dossiers de la police.
En effet, l’arrestation a eu lieu à Plantation par un officier de police qui avait repéré un SUV Bentley noir garé sur la chaussée dans le pâté de maisons 600 de Northwest 47th Terrace, selon un rapport d’arrestation. D’après ce qu’a rapporté le média américain NBC, “l’agent s’est approché du SUV et a trouvé Black endormi sur le siège du conducteur, notant « une forte odeur de cannabis brûlé ». Le policier a ouvert la portière du SUV et l’a fermée. À l’intérieur se trouvait une tasse dans la porte qui sentait l’alcool, ainsi que « du papier d’emballage de cannabis et des résidus suspects de cannabis » dans la console centrale, selon le rapport”, a détaillé NBC se référant aux explications du rapport de police.
Par ailleurs, l’officier a écrit dans son rapport que la poudre était visible grâce aux puissants éclairages de son véhicule de patrouille. « Je pensais raisonnablement que Kapri essayait de se débarrasser des stupéfiants illégaux”, a-t-il écrit dans le rapport.
Kodak Black est très connu pour avoir toujours des démêlés avec la justice. En mars dernier, une juge avait ordonné au rappeur de suivre une cure de désintoxication pendant 30 jours après avoir été testé positif au fentanyl.
Le rappeur a eu dans le passé plusieurs problèmes juridiques. Il a eu une accusation de vol de voiture alors qu’il n’était qu’au collège. Il a fait plusieurs aller et retour en prison en lien avec divers crimes. En 2019, il a été arrêté pour possession d’armes et condamné à quatre ans de prison fédérale pour de fausses informations fournies au gouvernement sur les documents requis pour les armes à feu. Sa peine a été réduite par l’ancien président Donald Trump.
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