La cloche de la caravelle Santa María sera vendue aux enchères à Miami
Un ancien plongeur et marin italien, Roberto Mazzara, a découvert en 1994 au large des côtes du nord du Portugal, une cloche qui aurait appartenu à la « Santa Maria« , l’une des trois caravelles de Christophe Colomb. 27 ans après, Mazzara décide de la vendre aux enchères.
Dans un communiqué publié lundi, Mazzara, a noté qu' »il n’y a aucun doute sur l’authenticité de ce joyau historique » et annoncé qu’elle sera mise en vente lors d’une vente aux enchères privée à Miami.
La cloche, pesant moins de 31 livres (14,07 kilos) et moins de 10 pouces (25,4 centimètres) de diamètre, a une valeur qui, selon les évaluateurs de Sotheby’s et Christie’s, est d’au moins 100 millions d’euros, ajoute l’ancienne marine italienne. officier.
Selon le communiqué, les tests effectués par l’Université de Saragosse sur la composition chimique du métal de la cloche, les archives des Indes à Séville et Simancas (Espagne) et des documents qui pointent vers la Casa de Contratación del Rey, qui ont enregistré tout le trafic maritime entre l’Espagne et l’Amérique, « ils coïncident dans l’origine de la cloche. »
« Ayant grandi avec les documentaires de Jacques Cousteau, j’ai toujours aimé les mystères des mers et en tant que plongeur professionnel, j’ai su unir ces deux passions lorsque la recherche de cette cloche m’a été présentée pour la première fois il y a près de 30 ans. « , a noté Mazzara. .
« La vente aux enchères sera une formidable opportunité de donner aux collectionneurs la possibilité de posséder une pièce unique de l’histoire », a-t-il déclaré sans préciser quand et où elle aura lieu.
Au cours de la première décennie du XXIe siècle, Mazzara a tenté de vendre aux enchères la cloche de la caravelle Santa María en Espagne pour un prix de départ symbolique d’un million de dollars, mais la vente a été provisoirement suspendue par la justice espagnole en raison d’une demande du gouvernement portugais.
Le Portugal a demandé en février 2004 l’application d’une directive européenne pour la « restitution d’un bien culturel ayant quitté illégalement le territoire d’un État membre de l’Union européenne ».
Mais en 2006, un tribunal madrilène a rejeté la demande, car elle n’avait pas été déposée dans les délais impartis, et a rendu la cloche à Mazzara, qui l’avait trouvée en 1994 devant le port de Buarcos, à Figueira da Foz (Portugal).
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