Pyongyang rejette les accusations selon lesquelles il a envoyé des troupes en Russie, les qualifiant de rumeurs infondées.
Lors d’une session de l’Assemblée générale des Nations unies, le lundi 21 octobre 2024 à New York, la Corée du Nord a nié catégoriquement toute implication militaire en Ukraine aux côtés de la Russie. Un représentant nord-coréen à l’ONU a qualifié ces accusations de « rumeurs stéréotypées sans fondement », accusant la Corée du Sud de tenter de « ternir l’image » de Pyongyang et de compromettre ses relations avec Moscou.
Ces dénégations font suite aux déclarations des services de renseignement sud-coréens, qui ont affirmé que la Corée du Nord prévoyait d’envoyer jusqu’à 12 000 soldats pour soutenir les forces russes dans leur guerre contre l’Ukraine. Selon les rapports sud-coréens, corroborés par des images satellites, environ 1 500 soldats nord-coréens des forces spéciales seraient déjà présents en Russie, prêts à être déployés sur le front.
En réaction, Séoul a convoqué l’ambassadeur russe en Corée du Sud pour demander le retrait immédiat des troupes prétendument envoyées par Pyongyang. Par ailleurs, les États-Unis, par la voix de Robert Wood, ambassadeur adjoint à l’ONU, ont déclaré qu’ils ne pouvaient pas confirmer ces informations, tout en exprimant leur inquiétude face à un possible renforcement de la coopération militaire entre la Corée du Nord et la Russie.
Le diplomate français Nicolas de Rivière a également exprimé ses préoccupations, qualifiant ce potentiel déploiement de « dangereuse escalade », alors que le soutien de la Corée du Nord à l’effort de guerre russe semble de plus en plus évident.
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