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Le président Yoon Suk Yeol met en garde Pyongyang contre toute utilisation d’armes nucléaires, affirmant que cela entraînerait la fin du régime.
La Corée du Sud a franchi une nouvelle étape dans la démonstration de sa puissance militaire en dévoilant son missile balistique le plus redoutable, le Hyunmoo-5, lors d’une cérémonie marquant la Journée des forces armées. Ce missile, capable de transporter une ogive conventionnelle de huit tonnes, a été conçu pour pénétrer profondément dans le sol et anéantir les bunkers souterrains de la Corée du Nord. Il s’agit de la première présentation publique de cet arsenal par Séoul, témoignant de sa volonté de dissuader toute agression de son voisin du Nord, selon Euronews.
Lors de cet événement, le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a adressé un avertissement clair à Pyongyang. “Si la Corée du Nord tente d’utiliser des armes nucléaires, elle sera confrontée à une réponse résolue et écrasante de notre armée et de l’alliance entre la Corée du Sud et les États-Unis”, a-t-il déclaré devant des milliers de soldats réunis sur une base militaire près de Séoul. “Ce jour-là marquera la fin du régime nord-coréen”, a-t-il averti.
En plus du Hyunmoo-5, l’armée sud-coréenne a exposé plus de 340 systèmes d’armement, symbolisant la montée en puissance de son arsenal militaire. Des avions de chasse ultra-modernes et un bombardier B-1B américain, doté d’un long rayon d’action, ont également survolé la cérémonie, en guise de démonstration du soutien indéfectible des États-Unis à leur allié asiatique.
Cette démonstration de force intervient dans un contexte de tensions régionales accrues. La Corée du Nord a récemment intensifié ses activités militaires en dévoilant une nouvelle installation d’enrichissement uranium et en procédant à des essais de missiles. Face à ces provocations, Séoul réagit avec fermeté et a même lancé, le jour même, son commandement stratégique qui intègre ses capacités conventionnelles aux armes nucléaires américaines.
Le président Yoon, arrivé au pouvoir en 2022, a fait de l’alliance militaire avec les États-Unis et de la coopération trilatérale avec le Japon une priorité absolue pour contrer la menace croissante du programme nucléaire nord-coréen.