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Plus de 4 millions d’euros mobilisés en deux ans pour accompagner les victimes et renforcer la prévention
Ce 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, l’urgence d’agir face aux violences subies par les femmes et les filles est une nouvelle fois mise en lumière. En Haïti, ces violences atteignent des niveaux alarmants, notamment avec la recrudescence des violences sexuelles perpétrées par des gangs armés, qui ciblent particulièrement les femmes et terrorisent les communautés.
Dans ce contexte, l’ambassade de France en Haïti a réaffirmé son engagement à soutenir cette cause. Au cours des deux dernières années, plus de 4 millions d’euros ont été mobilisés par la France à travers le fonds PISCCA (Projets Innovants des Sociétés Civiles et Coalitions d’Acteurs) et le CDCS (Centre de Crise et de Soutien) pour accompagner les victimes et renforcer la prévention.
Le fonds PISCCA : un outil au service des droits des femmes
Le fonds PISCCA, lancé pour la première fois en 2017, est destiné à financer les organisations de la société civile haïtienne œuvrant pour la promotion des droits citoyens, sociaux et économiques des femmes. Ce dispositif vise à faire émerger des structures locales capables d’intervenir efficacement sur le terrain, en collaboration avec les services de l’État, les autorités locales et les partenaires internationaux.
Grâce à ces financements, plusieurs actions concrètes ont été mises en œuvre, notamment :
• La prévention des violences basées sur le genre ;
• La prise en charge holistique des victimes, incluant un accompagnement médical, psychologique, et juridique ;
• Le renforcement des capacités des organisations locales pour répondre aux besoins des communautés touchées.
Un engagement global et durable
Ce soutien s’inscrit dans une démarche globale visant à renforcer les initiatives locales et internationales pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles. À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la France a également réitéré son appui à la campagne mondiale des 16 jours d’activisme, menée en partenariat avec les Nations unies. Cette campagne vise à sensibiliser, mobiliser et engager les acteurs publics et privés dans la lutte contre les violences basées sur le genre.
La lutte contre les violences faites aux femmes en Haïti ne se limite pas à une question de justice. Elle constitue un enjeu fondamental pour construire une société plus équitable et inclusive, où les droits des femmes et des filles sont pleinement respectés.
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