La grève se poursuit au sein de l’appareil judiciaire. Une initiative des magistrats pour exiger le respect de la constitution.
Annoncé le 15 février 2021 à travers toutes les juridictions de République, l’arrêt de travail observé par l’Association Nationale des Magistrats Haïtiens (ANAMAH), l’Association Professionnelle des Magistrats (APM), le Réseau National des Magistrats Haïtiens (RENAMAH) et l’Association des Juges de Paix Haïtiens (AJUPHA) se poursuit de plus belle. Cette prorogation est annoncée par les initiateurs dans une note de presse publiée ce lundi.
Cette décision est prise à la suite du refus affiché par le Pouvoir Executif d’adresser les revendications qui lui ont été signifiées par lesdites associations qui ne sont que: la rétractation de l’arrêté pris en date du 08 février 2021 renvoyant à la retraite trois juges de la Cour de Cassation ; la rétractation de l’arrêté pris en date du 11 février 2021 nommant irrégulièrement trois juges à la Cour de Cassation et le retrait de la mesure de mise en disponibilité du greffier Christophe LESPERANCE.
Dans ce document portant la signature des magistrats Jean Wilner MORIN, Président de l’ANAMAH, Marthel JEAN CLAUDE, Président de l’APM, Ikenson EDUME, Président du RENAMAH et Michel DALEXIS, Président de l’AJUPHA, ces associations expliquent que ce mouvement de grève témoigne du refus catégorique du Pouvoir judiciaire d’accepter l’inacceptable.
Saluant la détermination des magistrats qui ont observé cet arrêt de travail sur toute l’étendue du territoire, elles disent espérer que le Pouvoir Executif s’évertuera à répondre favorablement à leurs revendications ; ce qui permettra aux magistrats de reprendre leur travail.
« Elles informent, en outre, les justiciables qu’un service minimum sera disponible dans tous les cas d’urgence »,conclut la note.
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