La PNH dément avoir libéré un chef de gang en échange à la libération de trois des otages du gang 400 mawozo. Aucun bandit appartenant à ce gang n’a été libéré non plus, selon le porte-parole de la PNH, Gary Desrosiers.
Contrairement aux informations qui laissaient croire que la direction centrale de la police judiciaire avait extrait de la prison civile de Port-au-Prince un bandit du nom de Germaine Joly alias Yonyon pour le libérer en échange à la mise en liberté de trois des neuf otages du gang 400 mawozo, le porte-parole de la police nationale, Gary Desrosiers a assuré qu’il n’y a aucun échange.
L’inspecteur a confié à Juno7 que le nommé Germaine Joly alias Yonyon est toujours entre les mains des forces de l’ordre. Concernant son extraction, il a soutenu que la police judiciaire peut à tout moment extraire un détenu pour des fins d’enquête. Mais Yonyon n’a pas été échangé contre trois des personnes kidnappées par le gang qui établit sa base à Ghantier.
Le gang 400 mawozo a enlevé, dimanche 11 avril, dans la commune de Croix-des-Bouquets, cinq prêtres et deux religieuses ainsi que trois autres personnes. Parmi ces otages deux sont de nationalité française. Depuis, l’Eglise catholique en Haïti n’a cessé d’exiger leur libération.