La circulation d’armes illégales a toujours été l’un des piliers de l’insécurité dans le pays. Et depuis quelques temps, les bandits de la capitale et de certaines villes de province ont repris leurs habitudes de semer la terreur et le deuil au sein de la population.
Une situation qui a poussé le Président de la République Jovenel Moïse à annoncer la réactivation de la Commission nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion.
Réagissant à ce sujet, Youri Latortue, représentant de l’Artibonite au Grand corps, estime qu’une telle question doit être abordée sur le long terme.
La lutte contre la circulation des armes illégales doit être le fruit d’une réflexion plus profonde qu’une simple annonce de réactivation d’une commission.
« Il y beaucoup d’armes en circulation. Normalement, il devrait y avoir un institut, une organisation permanente qui réfléchit sur cette question et des statistiques la concernant chaque année », a déclaré Youri Latortue.
Le sénateur croit que l’on devrait profiter de l’annonce du président pour mettre sur pied ce service de désarmement permanent.
Le président de la commission éthique et anti-corruption au Sénat de la République pense qu’une telle démarche doit être institutionnelle. L’armée, secondée par la Police, jouerait un rôle clé dans ce processus dans la mesure où elle protégerait le territoire et diminuerait la circulation des armes.
En ce sens, le contrôle régulier de l’importation, la légalisation et la circulation des armes doivent être assurés par l’armée et la Police.
« L’armée contrôlerait la rentrée des armes et sur la frontière et au niveau de l’État. L’armée ferait le suivi afin de déterminer si ces armes doivent être récupérées ou détruites. “Il s’agit d’un prescrit de la Constitution “ affirme Youri Latortue.
Source : Radio Ibo